Combien de fois entend-on le mot numérique dans une journée ?
Comment distinguer numérique et numérique, deux mondes avec la même dénomination ?
Et enfin qu’est-ce que l’éthique dans le numérique ? Numérique : le liant de nos vies.
Il faut donc éclaircir le sujet… Numérique : le liant de nos vies.
Le mot numérique est désormais le liant de nos vies. Toute notre existence est connectée en très grande majorité. C’est d’ailleurs assez affolant car une simple coupure, un simple levier qu’on abaisse peut nous ramener à l’âge de pierre ! Mais il ne faut pas y penser….
Lorsque l’on dit cela, on parle du numérique en tant qu’outil qui accompagne l’humain. Cet outil provient des mathématiques et plus spécifiquement du binaire. 1 ou 0.
Tout le numérique a commencé par un choix simple et basic, 1 ou 0.
Je me rappelle mes premiers cours d’informatique où le binaire était enseigné. De ce choix simplisme, des ingénieurs ont créé les premiers outils pour lire et concevoir des équations en binaire. Si c’est “1”, tu ouvres tel circuit si c’est “0” tu fais telle opération… Et si c’est “1001101” tu fais telle autre opération et ainsi de suite. Tout s’est terriblement complexifié mais l’origine du codage est bien celui-ci : faire un choix entre “y aller, 1” ou “ne rien faire, 0”. A nos chers lecteurs qui comprennent ce que veut dire Amstrad 6.128, je les salue car ils ont, comme moi, connu cet ordinateur fabuleux et hyper puissant des années 80 avec 128 Mo de mémoire… en tout. Je passais donc quelques après-midis à écrire des codes et 10 lignes pour réaliser une addition de 3 chiffres ! Évidemment, le bonheur de lire le résultat en appuyant sur Enter, les yeux fixés sur l’écran vert était immense ! Une machine numérique calculait à ma place. Le numérique est donc un outil de calcul qui vous évite de le faire.
Alan Michael Sugar , créateur du premier Amstrad, ordinateur familial
LA différence, c’est qu’aujourd’hui, le plus gros calculateur au monde peut réaliser tellement d’opérations en une seconde qu’il n’y a pas de mot pour comprendre sa puissance.
Bien, l’outil numérique est donc en place.
Maintenant que l’on a l’outil, nous allons l’utiliser et c’est le monde numérique.
Même mot mais pas du tout le même univers.
Le numérique c’est donc aussi notre environnement actuel. Tout est numérique désormais et des millions de personnes vivent à produire des services et des applications numériques. Il est évident que cela a amélioré la condition humaine. C’est évident puisque le calcul, la base de notre mode de réflexion est tellement plus puissant avec un ordinateur que nos analyses sont plus riches. L’humain est de plus en plus intelligent… si, si… Nous savons plus de choses, nous allons plus vite dans nos tâches à exécuter, nous faisons moins d’erreurs. Nous progressons. Prenez un lion dans la savane il y a 400 ans, et bien c’est le même lion aujourd’hui. Prenez un humain il y a 400 ans, et bien tout a changé et de manière exponentielle.
Le monde numérique nous a donc changés. Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose, le sujet n’est pas là aujourd’hui mais il nous a changés.
Avec ce nouvel élément, l’ère de l’homo numericus est bien là.
Qui dit nouvelle ère dit règles, qui dit règles dit éthique… Se pose alors la question de l’éthique du numérique.
L’éthique est un l’ensemble de valeurs pouvant être appliquées personnellement ou professionnellement. Il y a différentes façons d’aborder la question :
- Une utilisation du numérique en fonction de nos intentions, soit une éthique de la vertu. L’idée est que le numérique nous fait grandir. Prenez la médecine et l’on comprendra rapidement que l’imagerie médicale apporte une lecture parfaite au chirurgien qui sauve des vies grâce à ces outils… numériques.
- Une utilisation du numérique en fonction des conséquences plus ou moins bénéfiques qu’elles engendrent. Cela s’appelle le conséquentialisme où la moralité d’une action dépend uniquement des conséquences de cette action. On évolue donc plus vers une éthique pour l’utilité collective.
- Une utilisation du numérique en fonction de leur conformité à un principe. Là, on parle de déontologie. Ici, on nage dans le RGPD européen qui nous apporte des règles de bonnes conduites avec le numérique.
On en arrive donc à cette dernière étape : et l’humain dans tout cela ?
Il est simple de comprendre que le monde numérique nous a un peu dépassés ! Nous sommes totalement dépendants de lui et nous essayons de remettre différentes “formes” d’éthiques pour recadrer tout cela.L’éthique et le numérique sont des chaires désormais très courantes où la pensée des chercheurs essaye d’intellectualiser le phénomène. Le RGPD devient un modèle déontologique. L’éthique du design permet de maîtriser les conséquences de nos actions numériques.
Et je terminerai sur ce point. L’éthique du design est pour nous la meilleure orientation pour proposer un projet. Vous avez des applications qui vous demandent une multitude d’informations pour finaliser votre inscription. Toutes ces datas ne peuvent qu’attirer des personnes mal attentionnées qui utilisent le numérique (l’outil) comme une arme. Vous pouvez aussi réduire au strict minimum le besoin en data et vous vous écartez ainsi d’une voie remplie de problèmes. L’éthique du design c’est faire le choix, dès la conception d’un outil numérique de respecter l’humain et sa vie privée. C’est aussi une pensée qui est reformulée par le green numérique… Mais nous en parlerons plus tard.
10011100100011100000011101010001110010011 (merci de votre attention, en binaire)
P&P
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