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Faire un break

Lorsque vous lirez ces quelques lignes, mon avion survolera l’ocĂ©an atlantique vers une destination lointaine (je ne vous dis rien pour le moment 😉).
Il est temps de faire un break.

Faire un break en buvant un thé
Photo :zakaria-boumliha-2827374

Nous avons tous besoin de ce moment oĂč l’on change de rythme. Alors bien sĂ»r, juste avant de partir c’est un dĂ©bordement incroyable. On se met Ă  vouloir faire des choses qu’on ne fait jamais au quotidien ! On va ranger son garage, nettoyer son frigo, passer l’aspirateur partout… On quitte le nid alors on veut que tout soit parfait avant de partir. C’est comme si on refermait un chapitre, on termine une session pour mieux vivre la prochaine.

En prenant un peu de recul, on dĂ©couvre que certains voyages sont lĂ  pour acter un changement de direction dans la vie. Une rupture, qu’elle soit amoureuse ou professionnelle alimente ce besoin. C’est certainement lors du voyage que le changement s’opĂšre. Faire un break, c’est rĂ©flĂ©chir et parfois revoir sa vie… Choisir une nouvelle voie, chercher de l’inspiration, forcer le changement. GĂ©nĂ©ralement plus la destination est Ă©loignĂ©e, plus le besoin est grand. Et n’oublions pas que le sens du mot « voyage » est de « se mettre en chemin ».

Je ne peux pas oublier l’effet « bien-ĂȘtre Ă©motionnel » qu’apporte le voyage en nous aidant Ă  mieux nous connecter avec nous-mĂȘmes. Dans la vie quotidienne trĂ©pidante, il est facile de se laisser absorber par les attentes et les exigences des autres, ce qui peut entraĂźner une perte de connexion avec nos propres besoins, dĂ©sirs et Ă©motions. Prendre du temps pour soi nous permet de nous recentrer et de nous reconnecter avec notre vĂ©ritable essence, nos valeurs et nos aspirations. Cela peut nous aider Ă  mieux comprendre qui nous sommes, ce que nous voulons vraiment et ce qui nous rend heureux, ce qui contribue Ă  renforcer notre estime de soi et notre confiance en nous.

Et puis c’est resto tous les jours, quand mĂȘme…

Enfin, voyager c’est aussi s’autoriser de nouvelles expĂ©riences. Les plus jeunes voyageurs n’hĂ©sitent pas Ă  penser que puisqu’ils sont loin de chez eux, ils ont le droit de vivre de nouvelles expĂ©riences.
Bon, vous, jeunes voyageurs, qui lisez cet article, n’oubliez pas que vous pouvez dans tous les pays vous faire pister par la « banale » !

En conclusion, les voyages nous intĂ©ressent chez toodays.me car ce sont des rĂ©servoirs Ă  souvenirs ! D’ailleurs, vous pouvez les Ă©crire ici dans la section « Vos souvenirs » de notre blog. C’est gratuit et anonyme.

Le départ

Un dĂ©part est (normalement) speed. La To do list « voyage » est enrichie au fur et Ă  mesure des expĂ©riences mais au final on en emporte toujours trop. Un ami musicien m’a dit un jour :
« Pour voyager, tu n’as besoin que de 4 choses :

  • ton passeport
  • tes tongs
  • un t-shirt de Bob Marley, qui est l’autre passeport
  • ta brosse Ă  dent

Le reste, c’est bonus ». Je peux vous assurer qu’il ne se trompe pas beaucoup. De toute façon, ce n’est pas dans ce blog que l’on va apprendre Ă  faire sa valise.
Allez voir la fĂ©e rĂȘvĂ©e

Il est temps de partir, la valise est prĂȘte, me voici dans l’aĂ©rogare.

Le voyage commence Ă  l’aĂ©roport. Les avions, les pilotes, les hĂŽtesses, l’attente, les boutiques… Le dĂ©corum est posĂ©, l’exotisme fait son Ɠuvre. Cet embarcadĂšre aĂ©rien est un nouveau monde Ă  lui tout seul. Qui sont tous ces gens ? OĂč vont-ils ? Il est fort probable que la majoritĂ© des personnes se trouvant dans une aĂ©rogare partent en vacances. Ils dĂ©gagent forcĂ©ment des phĂ©romones du bonheur ! Cela compense peut-ĂȘtre le stress de l’avion. Parce qu’entre nous, comment il fait pour voler cet avion ?

Les consignes de sĂ©curitĂ© ont Ă©tĂ© annoncĂ©es, les hĂŽtesses ont vĂ©rifiĂ© le toboggan opposĂ©, le crew est prĂȘt pour le dĂ©collage et bam ! Ça pousse fort, trĂšs fort vers un ailleurs. Le dĂ©collage, c’est comme la claque dans le dos que te met ton pote avant de sauter dans le vide accrochĂ© Ă  un Ă©lastique.

Et comme tu voulais faire un trĂšs gros break, tu as beaucoup d’heures d’avion…

Faire un break
Photo : pexels-palu-malerba-2426551

L’arrivĂ©e

La magie opĂšre…

Le vol est terminĂ©, on pose le pied ailleurs. Faire le break Ă©tait l’objectif, il est atteint dĂšs que l’on touche le tarmac d’un autre pays. Les traits sont tirĂ©s, la fatigue est bien lĂ  mais le cƓur et l’esprit sont en alerte. On commence une thĂ©rapie et notre esprit va changer. On le sait : on va vivre d’autres choses extraordinaires. Le voyage est double, pour autrui et pour soi.

Pour commencer, il y a cette premiĂšre respiration en sortant de l’aĂ©rogare. On le fait tous.
Ensuite, il y a les premiers kilomĂštres vers la destination.
Enfin, il y ce moment oĂč l’on pose ses valises. C’est une rĂ©ussite. Nous avons rĂ©ussi Ă  voyager, Ă  partir, Ă  changer. Nous avons rĂ©ussi Ă  accepter d’ĂȘtre diffĂ©rents loin nos habitudes. L’arrivĂ©e est en fait, un nouveau dĂ©part.

Faire un premier pas ailleurs
Photo : pexels-taryn-elliott-5334874

Le sujet

Tout d’abord, les voyages sont une vĂ©ritable invitation Ă  Ă©veiller nos sens. Lorsque nous voyageons, nous sommes exposĂ©s Ă  de nouvelles sensations, de nouveaux goĂ»ts, de nouvelles odeurs, de nouvelles couleurs et de nouveaux sons. Que ce soit la sensation du sable chaud sous nos pieds sur une plage exotique, le goĂ»t d’une cuisine locale Ă©picĂ©e, l’odeur des Ă©pices dans un marchĂ© animĂ©, les couleurs vives des costumes traditionnels d’une culture Ă©trangĂšre ou les sons exotiques de la musique locale, les voyages stimulent nos sens et nous permettent de vivre une expĂ©rience sensorielle unique. Cette stimulation sensorielle peut Ă©veiller notre curiositĂ©, notre crĂ©ativitĂ© et notre apprĂ©ciation de la beautĂ© du monde qui nous entourent.

Cette ouverture d’esprit nous permet de dĂ©velopper notre tolĂ©rance, notre empathie et notre respect envers les autres cultures, et nous enrichit en tant qu’ĂȘtres humains.

On regarde, on Ă©coute, on sent, on touche, on goĂ»te… et on rĂ©alise une envie d’ĂȘtre dans une autre vie. Juste un instant…

Faire un break
Photo : pexels-cottonbro-studio-4428281

En conclusion, je dirais qu’aucun voyage n’efface ce qui a provoquĂ© notre dĂ©part mais il permet de comprendre oĂč nous en sommes. Il faut manifestement ĂȘtre ailleurs pour comprendre oĂč nous en sommes.

P&P

PS : la semaine prochaine, j’Ă©crirai oĂč le vent me portera…

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